Roland a pris la bonne décision

Chers tous,

Je ne suis pas mécontente d'apprendre que Roland s'alimente à nouveau, son corps et son esprit ont été déjà bien meurtris....

Il a toute mon admiration...

1° Libération
2° AFP

1°

Rebonds
mercredi 21 février 2007


http://www.liberation.fr/rebonds/236348.FR.php


Si le ministre de l'Education reste muet, nous solliciterons le Premier ministre puis le Président.

Sauver l'honneur et la santé de Roland Veuillet

Par Mouloud Aounit (militant des droits de l'Homme), Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris, app. PCF), Olivier Besancenot (candidat à l'élection présidentielle), José Bové (candidat à l'élection présidentielle), Jacques Gaillot (Evêque), Jean Lasalle (député UDF), Noël Mamère (député Verts), Gilles Perault (écrivain), Maurice Rajsfus (écrivain)

Les signataires de ce texte ont des divergences politiques importantes, tant sur le plan de l'analyse de la situation que sur celui du projet de société. Toutefois, nous pouvons parfois converger dans la défense de droits individuels et collectifs inscrits dans nos acquis républicains. C'est le cas face à la situation de Roland Veuillet.

Roland Veuillet était conseiller principal d'éducation au lycée Dhuoda de Nîmes. En janvier 2003, il s'est opposé, lors de la grève des surveillants et aides éducateurs, à la demande de remplacement des surveillants grévistes par des élèves majeurs. Il a alors été sanctionné et muté disciplinairement de Nîmes à Lyon dans des conditions qui nous apparaissent contestables.
L'avis consultatif du Conseil supérieur de la fonction publique (CSFP) du 25 janvier 2005 a d'ailleurs appelé à une annulation de la sanction. Mais les ministres successifs n'ont pas suivi cet avis. D'autre part, le 17 octobre 2006, les conclusions du commissaire du gouvernement devant la cour administrative d'appel de Lyon invitaient de nouveau à suivre l'avis du CSFP. Le commissaire du gouvernement ajoutait que «M. Veuillet a agi avec professionnalisme et dévouement en gérant comme il l'a fait le problème de la surveillance de l'internat». Cependant, le jugement a finalement porté sur la forme et non sur le fond.
Depuis trois ans et demi, Roland Veuillet refuse une sanction qui entache sa dignité personnelle et écorne le droit de grève dans l'Education nationale. Marathonien, il a protesté en parcourant presque 16 500 kilomètres. Il a aussi effectué une première grève de la faim de trente-huit jours, entre les mois d'août et d'octobre 2004, devant le ministère de l'Education nationale à Paris. Il a entamé une nouvelle grève de la faim, devant la cour administrative de Lyon, le 24 décembre dernier.
Mais le ministère de l'Education nationale persiste à rester sourd à ses légitimes demandes de réhabilitation. Epuisé à l'extrême, Roland Veuillet a suspendu sa grève de la faim et a recommencé à se réalimenter partiellement, sans surveillance hospitalière, dimanche 18 février au matin, au 57e jour. Mais il reste déterminé à poursuivre son combat.
Dans cette affaire, on a observé les signes d'un véritable acharnement bureaucratique. Ainsi, de manière inacceptable dans un Etat de droit, Roland Veuillet a été interné arbitrairement dans l'hôpital psychiatrique du Vinatier du 13 au 14 février. Fort heureusement, l'impeccable déontologie des médecins psychiatres de cet établissement public a permis sa rapide libération. Mais, avec un tel acte insensé, peut-être inspiré par la déraison d'Etat, les traditions humanistes de la République française se sont un moment éloignées et on a mis un pied anachronique dans l'Union soviétique brejnévienne, où les opposants étaient «traités» dans des hôpitaux psychiatriques.
On ne peut pas continuer ainsi à pousser un homme, qui a simplement défendu la justice avec ténacité, jusqu'à ses dernières limites avec tant d'inhumanité. L'avis du CSFP doit être suivi par Gilles de Robien. Du moins, dans un premier temps, l'ouverture d'une enquête administrative revenant sur l'affaire selon une procédure réglementaire contradictoire doit être actée, comme le demande Roland Veuillet, confiant dans son bon droit. Si le ministre de l'Education nationale reste muet, nous en appelons au sens de la responsabilité du Premier ministre et du président de la République. L'honneur et la santé d'un homme comme un certain sens collectif de la justice sont en jeu.



2°

Roland Veuillet : le médiateur suggère une enquête mais après décision du Conseil d'état

AFP 21.02.07 | 19h52


Le médiateur de l'Education nationale nommé pour trouver une solution dans le dossier Roland Veuillet, un conseiller d'éducation qui a cessé dimanche une grève de la faim de 57 jours, a suggéré mercredi un "complément d'enquête" qui pourrait intervenir après décision du Conseil d'Etat. Dans une tribune parue mercredi dans le journal Libération et signée de deux candidats à la présidentielle (José Bové et Olivier Besancenot de la LCR) et notamment de Clémentine Autain (app. PCF), Jean Lassalle (député UDF) et Maurice Rajsfus, les signataires ont dénoncé le silence du ministre de l'Education Gilles de Robien et annoncé leur intention d'en appeler au "Premier ministre et au président de la République". Roland Veuillet, très affaibli par sa longue grève de la faim, a formé un recours en cassation le 5 janvier auprès du Conseil d'Etat contre un arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon. Il conteste une sanction disciplinaire, l'annulation de sa mutation en 2003 de Nîmes à Lyon, en raison selon lui de sa participation à une grève. "Après enquête auprès de toutes les parties dans ce dossier, il conviendrait de le rapprocher géographiquement de ses proches (le muter là où il le souhaite, ndlr) et voir si un complément d'enquête administrative est possible, mais qui pourrait avoir lieu seulement après la décision du Conseil d'Etat car la procédure n'est pas terminée", a expliqué à l'AFP Jean-Marie Jutant, médiateur de l'Education nationale. Roland Veuillet a déjà demandé à plusieurs reprises une enquête administrative pour revoir son dossier. Mais, selon son entourage contacté mercredi, "le recours devant le Conseil d'Etat ne sera examiné que dans deux ans". Le ministère de l'Education a de son côté réitéré mercredi dans un communiqué sa proposition de l'affecter dans "l'académie de son choix" et déclaré - comme le médiateur - qu'il attendait la décision du Conseil d'Etat pour diligenter un "complément d'enquête qui s'avèrerait nécessaire".


A&A

Merci à 2A d'avoir mis en ligne les messages del'AFP et de Libé ( 21-02-07).

L'entêtement de Mister de ROBIEN devient hallucinant.
Notre ministre , qui maîtrise avec une subtilité remarquable ses prérogatives, s'enferre tout en faisant l'autruche ... et ce quoi qu'il en dise...
Nous commençons à bien connaître ce type d'autruche raffinée qui se cache tantôt derrière un recteur, tantôt derrière un président de T.A., tantot derrière un des Directeurs d'un cabinet, tantôt derrière un médiateur ( idée que son copain FILLON avait déjà eue juste avant lui) et pourquoi ne pas derrière le Conseil d'Etat .
Sur quelle planète sommes-nous ??
Que penser de ce ministre qui est censé incarner le Nec Plus Ultra de la bonne "éducation" ?
Où est la crédibilité d'un ministre qui tergiverse , qui atermoie et qui repousse inlassablement le bouchon afin que la sortie de crise n'ait pas lieu ?
Comment peut-on détenir un pouvoir ministériel en faisant la preuve qu'on rejette toute solution raisonnable dans un délai raisonnable ?
Je ne suis point un fin juriste MAIS je suis persuadé que les avocats de Roland Veuillet ont entre leurs mains des billes pour gagner cette partie de bras de fer .
Je n'hésite pas à affirmer que dans l'affaire Roland VEUILLET le MEN s'est appliqué à déployer la stratégie de l'escargot ; on laisse traîner sans scrupule une affaire dérangeante avec l'espoir tacite que "l'adversaire" va craquer.
Heureusement pour la dignité et pour la défense des Droits élémentaires , notre collègue Roland VEUILLET -- qui n'avait jamais imaginé qu'il aurait à en découdre au péril de sa vie --
tient le bon bout.
Les responsables politiques s'embourbent en s'obstinant à se cacher derrière des finasseries procédurières. Cela avéré il convient de comprendre que GdR et ses copains-conseillers ne reculent pas "pour mieux sauter".

Le recours à des mesures circonstancielles dites "conservatoires" eût été à la portée d'un ministre s'il avait voulu sérieusement une sortie de crise.
Pourquoi ajouter perpétuellement des marches à l'escalier qui se spiralise ?

MAIS que vaut la peau d'un CPE pour un GdR et/ou un de Villepin ? Ils n'auront sûrement pas le temps de répondre à cette anodine question.

Cela énoncé sur le ton d'une simple ironie je suis convaincu qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

VIVE Roland VEUILLET.
Puisse le Conseil d'Etat délibérer plus rapidement que la bande d'escargots qui plombent , depuis 2004, cette inimaginable affaire.

A suivre avec vigilance !

Roland Veuillet: la FSU dénonce "la politique de l'autruche" de Robien

AFP 22.02.07 | 11h15

La FSU et son syndicat des collèges-lycées, le Snes, majoritaires, ont dénoncé jeudi "la politique de l'autruche" du ministre de l'Education, Gilles de Robien, à propos de la situation de Roland Veuillet, conseiller principal d'éducation (CPE) qui réclame l'annulation d'une sanction. Roland Veuillet, très affaibli, a interrompu dimanche une grève de la faim de 57 jours, entamée pour réclamer l'annulation pure et simple d'une sanction disciplinaire (une mutation) en 2003, selon lui injustement imposée pour sa participation à une grève. "Après de multiples tergiversations, qui ont fait courir un risque grave pour la santé de Roland Veuillet, le ministère fait du sur-place", a estimé dans un communiqué la FSU, en référence aux conclusions remises mercredi au ministre de l'Education, par le médiateur de l'Education nationale, Jean-Marie Jutant. "Après enquête auprès de toutes les parties dans ce dossier, il conviendrait de le rapprocher géographiquement de ses proches (le muter là où il le souhaite, ndlr) et voir si un complément d'enquête administrative est possible", a expliqué le médiateur à l'AFP, en rappelant qu'il fallait néanmoins attendre la décision du Conseil d'Etat auprès duquel M. Veuillet a déposé un recours. Le ministère "ignore l'avis de la commission du recours du Conseil supérieur de la Fonction publique", qui s'est prononcé pour la levée de la sanction, a ajouté la FSU. Selon elle, "alors qu'on aurait pu s'honorer en proposant une véritable sortie de crise, le ministre a choisi la politique de l'autruche, laissant le problème entier". La FSU assure qu'elle "continuera à soutenir" Roland Veuillet "dans cet objectif".

A&A

Roland Veuillet: une intersyndicale dénonce l'attitude de Robien

AFP 23.02.07 | 18h50

Une intersyndicale enseignante a dénoncé vendredi l'attitude du ministre de l'Education, Gilles de Robien, envers Roland Veuillet, un conseiller d'éducation qui a cessé depuis peu une grève de la faim de 57 jours contre une sanction, sans que sa revendication n'aboutisse. "Le ministre de l'Education ne répond en rien aux demandes formulées par l'intersyndicale, par Roland Veuillet et tous ceux qui le soutiennent. Il ignore totalement l'avis de la Commission du recours du Conseil supérieur de la Fonction publique qui affirmait que la sanction prise à l'encontre de Roland Veuillet était injustifiée", déclarent dans un communiqué commun la FSU, l'Union syndicale Solidaires, le Snes, la Ferc-CGT, la CNT-FTE, le SNCA-Eil et SUD-Education. Ces syndicats rappellent que Gilles de Robien "propose de nouveau une mesure quasi identique à celle déjà refusée par Roland il y a plusieurs semaines". Roland Veuillet, très affaibli, a interrompu dimanche dernier une grève de la faim de 57 jours, à Lyon, pour réclamer l'annulation d'une sanction disciplinaire (une mutation) en 2003, injustement imposée selon lui pour sa participation à une grève. "Après de multiples atermoiements qui ont fait courir des risques graves à la santé de Roland Veuillet, le ministre s'obstine et refuse toute solution pour une réelle sortie de crise", ajoutent les syndicats, qui "continueront à soutenir la lutte de Roland Veuillet et prendront de nouvelles initiatives dans ce sens très prochainement". Le ministère de l'Education avait réitéré mercredi, dans un communiqué, sa proposition de l'affecter dans "l'académie de son choix" et déclaré qu'il attendait la décision d'un recours en Conseil d'Etat pour diligenter un "complément d'enquête qui s'avèrerait nécessaire", soit dans au moins deux ans.

A&A

Dépôt de plainte de Roland Veuillet après une mesure d'internement d'office

AFP 28.02.07 | 16h35

Roland Veuillet, un conseiller d'éducation interné d'office en hôpital psychiatrique à Lyon durant sa grève de la faim pour protester contre une sanction disciplinaire, a déposé plainte mercredi auprès du parquet de la ville, a constaté un journaliste de l'AFP. "Aujourd'hui je porte plainte contre X pour hospitalisation d'office abusive dans un centre psychiatrique", a déclaré M. Veuillet qui a déposé dans l'après-midi sa plainte à l'accueil du tribunal. Il était accompagné d'une vingtaine de personnes brandissant pour certaines une banderole indiquant: "liberté, justice pour Roland Veuillet". Roland Veuillet, très affaibli, a interrompu le 18 février une grève de la faim de 57 jours pour réclamer l'annulation d'une mutation de Nîmes à Lyon en 2003, injustement imposée, selon lui, pour sa participation à une grève. M. Veuillet avait fait l'objet d'une hospitalisation d'office le 14 février dans un centre psychiatrique de Lyon, avant d'être relâché le lendemain sur les recommandations d'un psychiatre transmises à la préfecture. M. Veuillet, qui a repris ses fonctions dans un lycée de Vaulx-en-Velin (banlieue est de Lyon), demande en outre l'ouverture d'une enquête administrative sur les conditions dans lesquelles la sanction de mutation a été prise. Le ministère de l'Education avait réitéré le 21 février sa proposition d'affecter le CPE dans "l'académie de son choix" et déclaré qu'il attendait la décision d'un recours en Conseil d'Etat pour diligenter un "complément d'enquête qui s'avèrerait nécessaire", soit dans au moins deux ans. Depuis sa mutation, M. Veuillet a multiplié les actes de protestation, dont une grève de la faim de 38 jours en 2004 à proximité du ministère de l'Education nationale.


A&A

Merci "2A" de nous communiquer les messages successifs de l'AFP sur la situation de Roland Veuillet.
___________________________________________________

Je reste consterné par la non-évolution de cette incroyable "affaire".
Certes l'intervention de JM- JUTANT ( médiateur EN) est sensiblement plus constructicve que celle de son prédécesseur ( " l'exécutant"" Jacky SIMON).
Mais , comme je l'ai déjà dit, le MEN continue à jouer la carte du temps en faisant mine de répondre partiellement à la légitime demande de Roland tout en refusant de se donner rapidement les moyens de dissoudre le cambouis qu'il a injecté dans cette inimaginable affaire.
Depuis 2003 le MEN a marché sur des oeufs et il en est arrivé à marcher sur des tessons de bouteilles vitriolés !

Pourquoi persister à maintenir Roland en état d'insatisfaction?
Une des réponses est évidente :
l'avis du CSFP + l'avis du Commissaire gouvernemental tendent à démontrer que le MEN a FAUX à 95 % .

GdR, à la suite de Ferry et de Fillon, ne veulent pas compromettre le petit proviseur et le petit recteur qui se sont fourvoyés... et qui devront , à un moment ou à un autre rendre des comptes.
Vivement que cette heure-là sonne !

Et si nos ministres , " mal conseillés " dira-t-on, avaient aussi à rendre des comptes ? Alors le Droit et la Raison auraient repris le dessus.
J'ai honte des prises de position vaseuses et lâches du MEN. Rien ne sert de tergiverser, d'atermoyer, de se cacher derrière des jeux procéduriers !

Je suspends mes commentaires qui ne font que répéter que le MEN a une attitude confuse, tiède, illogique , une attitude de faiblesse inadmissible , une attitude inhumaine, indigne..., une attitude obstinément contraire au bon sens le plus élémentaire.
ET dire que nos médias n'ont pas donné beaucoup d'espace à ce sinistre abandon d'un Grand CPE ( grand par le caractère, grand par sa fidélité à ses convictions, grand par son souci de défendre le Droit et de dénoncer les manipulations de ses accusateurs).

Une intersyndicale s'adresse au Premier ministre en faveur de Roland

AFP 02.03.07 | 16h17


Une intersyndicale de l'Education a rendu publique vendredi une lettre au Premier ministre intercédant en faveur de Roland Veuillet, un conseiller d'éducation qui proteste depuis plus de trois ans contre une sanction disciplinaire. Une délégation a tenté en vain de déposer cette lettre à Matignon. Une trentaine de personnes des syndicats FSU, Solidaires, SNES, UNSEN-CGT, Fédération Sud éducation, fédération CNT-FTE et SNCA, auxquelles s'étaient jointes Mouloud Aounit, en tant que co président du comité de soutien à la candidature de Marie-George Buffet (PCF), et Mgr Jacques Gaillot, se sont rassemblées vendredi en début d'après-midi aux abords de Matignon derrière une pancarte proclamant: "justice pour Roland Veuillet". Ils ont demandé à ce qu'une délégation soit reçue par Dominique de Villepin ou un de ses conseillers, ce qui leur a été refusé car leur demande de rendez-vous n'a pas été reçue, ont-ils indiqué, précisant avoir formulé leur demande "mercredi, par mail et fax". Les syndicats, dans leur courrier, demandent au Premier ministre d'"intervenir pour apporter une solution à la situation de Roland Veuillet frappé depuis l'année 2003 par une sanction injustifiée". Retraçant le parcours de cet enseignant qui multiplie les actions de protestations contre une mutation disciplinaire, notamment deux grèves de la faim, ils soulignent que "malgré ses actions et le soutien de plusieurs syndicats, le ministère de l'Education nationale est resté sourd à ses légitimes demandes de réhabilitation". "Devant le refus du ministre de l'Education nationale, nous en appelons à votre responsabilité pour résoudre cette grave injustice. L'honneur, la santé d'un homme et un certain sens collectif de la justice sont en jeu", affirment-ils.

A&A

Personnellement,
je ne prends pas pour une bonne chose
la présence, qui se confirme, du sieur Aounit
dans l'affaire de RV.
Pour avoir suivi de près en RP l'ascension de ce monsieur,
je le prends pour un opportuniste, devenu agitateur professionnel, avide de pouvoir personnel, très sélectif dans ses indignations, engageant son mouvement à justifier l'injustifiable en matière de communautarisme .
Il est avec le temps devenu infréquentable ; et par ricochet le MRAP devenu sa chose, ce qui est dommageable .


Rappel :
https://forumcpe.actifforum.com/Liens-Solidaires-f7/Le-Mrap-de-Mr-Aounit-devient-infrequentable-p1182.htm?highlight=Aounit#1182


A&A

Je ne pense pas que la présence de ce monsieur puisse avoir une quelconque incidence sur l'affaire de Roland.
Durant le rassemblement, il n'a pas lâché d'une semelle Mr GAILLOT. Il devait se sentir un peu seul, il est vrai que les militants syndicalistes ont rarement un comportement de groupies.

La délégation n'a pas été reçue au motf que les services du Premier Ministre n'avaient pas réceptionné les fax et courriels des syndicats. Ces derniers se sont peut-être trompé de correspondants et auraient envoyé courriels et fax aux services de police ( je plaisante bien-sûr ! ) car c'est elle qui nous a accueilli. Elle était déjà en position à notre arrivée.
Bref, ce n'est que partie remise et cette fois, les courriers seront expédiés avec accusé de réception. Le prochain rendez-vous à matignon est prévu pour les prochains jours.

J'espère que vous avez raison pour le monsieur qui se hausse volontiers du col .
Pour l'essentiel, je crois qu'ils vont jouer la montre en attendant la présidentielle .
Il pourrait y avoir de la nervosité dans l'air au ministère si le Bayrou continue à progresser . Le parisien libéré de demain si j'ai bien entendu annonce les trois candidats dans un mouchoir de poche . Il représente un danger bien plus grand que la gauche pour la droite en place et le ministre en place en particulier à qui le Béarnais ne fera pas de cadeau .
Le fait que RV ait déposé plainte ne va pas faciliter les choses en moins que cela lui serve de biscuit d'échange .
Merci de nous tenir au courant, et bon courage pour la suite .

A&A

extrait du message AFP du 02-03-07 (affaire R- Veuillet)

: " malgré ses actions et le soutien de plusieurs syndicats, le ministère de l'Education nationale est resté sourd à ses légitimes demandes de réhabilitation". "Devant le refus du ministre de l'Education nationale, nous en appelons à votre responsabilité pour résoudre cette grave injustice. L'honneur, la santé d'un homme et un certain sens collectif de la justice sont en jeu", affirment-ils.

CHEYENNE précise obtention d'un rendez-vous officiel à Matignon)
"ce n'est que partie remise et cette fois, les courriers seront expédiés avec accusé de réception. Le prochain rendez-vous à Matignon est prévu pour les prochains jours.
----------------------------------------------------------

Il n'est pas surprenant que Matignon serre les fesses.
Il n'est pas étonnant que tout soit fait pour différer les entretiens pendant lesquels seront ENFIN abordés les vraies questions ( forme et fond).
Je fais notamment allusion au refus d'accorder quelque crédit à la position du CSFP et à l'avis du Commisaire du Gvt en tribunal administratif( dans les deux cas Roland VEUILLET est "blanchi").

Nos gouvernants ont la trouille , ils appréhendent l'issue finale qui pourrait -- en temps voulu -- faire jaillir certaines vérités gênantes ( entre autres : mise en cause d'un petit Proviseur, d'un petit Recteur,...).
J'ai hâte que les avocats de Roland soient en situation d'éclairer la justice sur certaines deformations-dissimulations qui ont plombé ce dossier Anti-Veuillet.

Les deux bipèdes humanoïdes qui ont lancé ( en 2003) cette cabale contre Roland Veuillet ont été protégés par Ferry + Fillon + de Robien.( 3 ministres successifs , pas plus courageux l'un que l'autre).

CHIRAC et De Villepin -- respectant en cela les coutumes primaires -- renvoient les courriers à de ROBIEN qui fait semblant d'entendre et d'écouter.

Pour l'instant ces messieurs du MEN attendraient que le Conseil d'Etat pose un délibéré; ensuite ils vont peut-être réétudier l'affaire de Monsieur Veuillet et réfléchir aux éventuelles pistes qui permettraient une "sortie honorable" ( !)
En principe Monsieur le Médiateur devrait les y aider...

J'affirme que cette farce de très mauvais goût n'a que trop duré.C'est honteux de voir s'enliser ( pendant bientôt QUATRE ANS) une affaire aussi simple à régulariser .

Matignon -- si le mot 'responsabilité" a encore un sens dans cette maison -- doit imposer que le BON SENS l'emporte face à la frilosité et à la fuite en avant (ou en arrière) de la bande à De ROBIEN.

Puisse Roland Veuillet recouvrer sa dignité et redevenir un citoyen respectable et respecté !

philippe nadeau, CPE - 92 330 Sceaux

@AA
" Pour l'essentiel, je crois qu'ils vont jouer la montre en attendant la présidentielle ."
Oui, tout le monde en est aujourd'hui convaincu.

On sait aussi qu'à l'étude du dossier, le médiateur JUTANT n'était pas contre une Enquête administrative mais qu'il a eu les mains liées par le ministre qui s'y oppose.
Le 15 février dernier, le Recteur Marois a été décoré Officier de l'Ordre National du Mérite par Xavier DARCOS ( lien ci-joint ). Ce même jour, Roland sortait ( à 17h00 ) de l'Hôpital psychiatrique.
http://www.ac-bordeaux.fr/WEB/actus/gen/WMar-OrdrNatMer.pdf

Bonne journée.

@cheyenne
merci pour ces précisions .
Je ne pense pas que l'affaire qui nous intéresse ait en quoi que ce soit interféré dans cette remise de breloque .
A gauche on a fait pareil avec les amis en d'autre temps, mais peut-être à moins grande échelle .
C'est la période où l'on distingue, récompense voire case ses proches, ses affidés, des cireurs de pompes et même quelques personnalités particulièrement méritantes parce qu'il en faut bien pour valider la cérémonie . Ces dernières devraient refuser, mais comment leur reprocher car en fin de compte qui se souviendra dans trois ans des qualités d'un sous-ministre remettant la médaille .
Seule cette dernière restera .
Chacun ici classera le pourquoi de cette remise de médaille dans la case qui lui convient . Il suffit de suivre les nominations et récompenses qui tombent en ce moment pour les amis du président pour penser qu'elle n'est peut-être pas absolument déconnectée des échéances proches . Elle est délétère mais ordinaire .
Mais rapprochée de l'affaire RV où ici chacun sait le rôle second mais déterminant du recteur qui aurait pû et dû instruire l'affaire à charge et décharge et en trouver une autre issue satisfaisante pour les parties, cette médaille en chocolat mais qui a tant d'importance pour lui et pour l'édifice républicain qui se doit de reconnaître les mérites des siens, de délétère devient obscène.

A&A

Que le recteur Gazoil soit décoré ( : légion d'H. ou Mérite national), on s'en fout !
Ces médailles , 4 fois sur cinq, sont attribuées à des "petiots" qui n'ont comme auréole que d'avoir été serviles ou d'avoir réuni des milliers de spectateurs à Bercy.

Médaillé(s) ou pas j'espère de tout mon esprit que recteur et proviseur auront à rendre des comptes devant une juridiction...même six ans après leurs méfaits qui ont transformé Roland en bouc émissaire.

A +
PN

Le reportage photo en lien sur le site de l'acédémie est "plaisant"...

- Les ors de la république (les dorures aux moulures, le discours de l'ancien sous ministre de retour aux champs....),
- Le récipiendaire (notre grand homme) béat et tout en modestie,
- le sourire carnassier de la femme du récipiendaire, grand serviteur de l'Etat,
- les 6 petits mitrons fiers de leur papa (enfin sur une photo ils ont l'air de copieusement s'emmerder)....

J'aime cette république....

J'espère que Chirac pensera à le nommer avant son départ pour Bity, consul honoraire à Windhoek, et que sa charmante épouse pourra le suivre dans sa nouvelle mission.

Bonjour,

il semblerait que ce serviteur émérite de l'état soit à l'origine de la condamnation de l'état dans l'affaire donnée en lien. L'état n'est pas rancunier n'est-il pas ?

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18917

Les soutiens de Roland apprécieront sans doute à sa juste valeur.

Merci de votre lecture.

Demain, mercredi 21 mars, une délégation intersyndicale sera reçue à Matignon.

Rassemblement à 14H devant l'Hôtel Matignon,
57 rue de Varenne, Paris 7è. Métro : Varenne.
Tel / 01 42 75 80 00

L'intersyndicale n'a pas été reçue par le cabinet du premier ministre mais cette fois aucun motif n'a été invoqué pour expliquer ce second refus.

Il faudra à mon avis attendre le prochain ministre de l'Education à qui l'intersyndicale devra demander de suivre l'avis du CSFP ( l'annulation de la sanction ). En espérant que le toutou de sarkozy ne fasse pas partie de la nouvelle équipe.