Conseillers Principaux d'Education
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| | LE PRINCIPE DE SOLIDARITE SUPERIEUR AU PRINCIPE DE JUSTICE ? | |
| | Auteur | Message |
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Cheyenne Vacataire
Nombre de messages : 102 Age : 34 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: LE PRINCIPE DE SOLIDARITE SUPERIEUR AU PRINCIPE DE JUSTICE ? Ven 16 Fév - 16:24 | |
| On se souvient du communique de presse de De ROBIEN du 13 février 2007. Situation de Roland Veuillet : l'intersyndicale reçue pour la seconde fois au ministère de l'Éducation nationale
Une intersyndicale (F.S.U., S.N.E.S., C.G.T.-éducation, Sud-éducation et Solidaires) conduite par Gérard Aschieri a été reçue au ministère pour envisager la situation de Roland Veuillet, conseiller principal d'éducation, en grève de la faim.
Au terme de ces échanges, les annonces suivantes ont été faites : le dialogue sera poursuivi avec l'intersyndicale mais aussi directement avec Roland Veuillet et mission sera donnée au médiateur de l'Éducation nationale, l'inspecteur général Jean-Marie Jutant, pour proposer rapidement des solutions permettant de mettre fin à la grève de Roland Veuillet tout en respectant les statuts de la fonction publique et les jugements rendus. A la demande de Gilles de Robien, la suggestion de l'intersyndicale de saisine du président de la commission de recours du Conseil supérieur de la fonction publique est examinée.
Au cours de cette audience, le ministre est passé saluer les membres de l'intersyndicale et a tenu à leur faire part de l'attention toute particulière qu'il porte à l'état de santé de Roland Veuillet. A lire sur le site http://www.education.gouv.fr/ dans la rubrique Actualiés - Communiqués. _____________________________________________________________
Ce qu'il aurait précisé ce même jour au médiateur est " Il n'est plus question aujourd'hui d'ignorer l'autorité de la chose jugée ou de procéder à une nouvelle enquête administrative quatre ans après les faits.L'urgence est de trouver une solution qui tout en étant respecteuse des régles de droit et non susceptible de créer de nouveaux griefs à l'encontre d'autres personnels de l'Education Nationale, apporte une satisfaction humaine et matérielle à Monsieur VEUILLET et permette la fin définitive de la grève de la faim. "
Le message est clair. De ROBIEN s'obstine dans sa volonté de protéger un recteur et un proviseur. Mais jusqu"à quand ? | |
| | | Apocope&Aphérèse Certifié(e)
Nombre de messages : 320 Age : 117 Date d'inscription : 26/09/2006
| Sujet: Re: LE PRINCIPE DE SOLIDARITE SUPERIEUR AU PRINCIPE DE JUSTICE ? Ven 16 Fév - 17:41 | |
| - Cheyenne a écrit:
- On se souvient du communique de presse de De ROBIEN du 13 février 2007.
Situation de Roland Veuillet : l'intersyndicale reçue pour la seconde fois au ministère de l'Éducation nationale
Une intersyndicale (F.S.U., S.N.E.S., C.G.T.-éducation, Sud-éducation et Solidaires) conduite par Gérard Aschieri a été reçue au ministère pour envisager la situation de Roland Veuillet, conseiller principal d'éducation, en grève de la faim.
Au terme de ces échanges, les annonces suivantes ont été faites : le dialogue sera poursuivi avec l'intersyndicale mais aussi directement avec Roland Veuillet et mission sera donnée au médiateur de l'Éducation nationale, l'inspecteur général Jean-Marie Jutant, pour proposer rapidement des solutions permettant de mettre fin à la grève de Roland Veuillet tout en respectant les statuts de la fonction publique et les jugements rendus. A la demande de Gilles de Robien, la suggestion de l'intersyndicale de saisine du président de la commission de recours du Conseil supérieur de la fonction publique est examinée.
Au cours de cette audience, le ministre est passé saluer les membres de l'intersyndicale et a tenu à leur faire part de l'attention toute particulière qu'il porte à l'état de santé de Roland Veuillet. A lire sur le site http://www.education.gouv.fr/ dans la rubrique Actualiés - Communiqués. _____________________________________________________________
Ce qu'il aurait précisé ce même jour au médiateur est " Il n'est plus question aujourd'hui d'ignorer l'autorité de la chose jugée ou de procéder à une nouvelle enquête administrative quatre ans après les faits.L'urgence est de trouver une solution qui tout en étant respecteuse des régles de droit et non susceptible de créer de nouveaux griefs à l'encontre d'autres personnels de l'Education Nationale, apporte une satisfaction humaine et matérielle à Monsieur VEUILLET et permette la fin définitive de la grève de la faim. "
Le message est clair. De ROBIEN s'obstine dans sa volonté de protéger un recteur et un proviseur. Mais jusqu"à quand ? et non susceptible de créer de nouveaux griefs à l'encontre d'autres personnels de l'Education Nationalecela peut peut-être vouloir dire que l'on met un marché en place : - réintégration et arrêt du constat d'abandon de poste contre - promesse d' abandon de poursuites en cours ou ultérieures à l'encontre de la hiérarchie de la part de RV ... J'ignore ce que cela vaut juridiquement si cela est . A&A | |
| | | Apocope&Aphérèse Certifié(e)
Nombre de messages : 320 Age : 117 Date d'inscription : 26/09/2006
| Sujet: Re: LE PRINCIPE DE SOLIDARITE SUPERIEUR AU PRINCIPE DE JUSTICE ? Ven 16 Fév - 17:52 | |
| Roland Veuillet poursuit sa grève de la faim, soutenu par José Bové
AFP 16.02.07 | 15h44
Roland Veuillet, un conseiller d'éducation en grève de la faim depuis 55 jours pour protester contre une sanction, a indiqué qu'il entendait poursuivre son action dans un local du syndicat Sud et a reçu le soutien de José Bové, lors d'une conférence de presse vendredi. Roland Veuillet, 51 ans, a entamé le 24 décembre une grève de la faim devant le tribunal administratif de Lyon. Il réclame l'annulation de sa mutation en 2003 de Nîmes à Lyon sanctionnant, selon lui, sa participation à une grève. Arrivé à pied, d'un pas lent et parfois hésitant, Roland Veuillet a notamment reçu au cours du point-presse un appel du candidat à la présidentielle José Bové, qui a assuré être "de tout coeur avec (lui)". "On te persécute pour ton action dans le cadre d'un mouvement collectif, et c'est insupportable qu'on t'attaque pour tes idées et ton engagement syndical", a affirmé José Bové. Entouré du maire (PCF) de Vénissieux, André Gerin, et du sénateur Guy Fischer (PCF), le conseiller d'éducation s'est dit "épuisé" mais déterminé à poursuivre sa grève de la faim. "Je ne sais pas jusqu'où j'irai. Mon médecin me dit que mon corps ne suit plus. Selon lui, je ne suis plus dans le rouge, mais dans le noir", a-t-il précisé. Evoquant son internement d'un peu plus de 24 heures à l'hôpital psychiatrique du Vinatier, à Lyon, Roland Veuillet a qualifié de "démarche scandaleuse" cette mesure, estimant que le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien "(essayait) de (le) stigmatiser avec des troubles psychiatriques". M. Veuillet a estimé que M. de Robien se comportait "de façon odieuse" en refusant de réunir une commission paritaire pour réexaminer le dossier et ouvrir une enquête administrative sur les conditions dans lesquelles la sanction de mutation de Nîmes à Lyon a été prise.
A&A | |
| | | pnadeau Invité
| Sujet: Re: LE PRINCIPE DE SOLIDARITE SUPERIEUR AU PRINCIPE DE JUSTICE ? Ven 16 Fév - 18:42 | |
| Si ce que nous confie CHEYENNE est exact il y a un risque majeur de voir se prolonger le bras de fer entre Roland et les divers hiérarques qui freinent des quatre roues pour ne pas apporter une solution simple et en URGENCE.
Ces soi-disant responsables ( ces tristes décideurs) finissent par perdre raison !
Malheureusement, ni le Premier Ministre (surnommé parfois « monsieur CPE ») ni CHIRAC n’osent marcher sur les plates-bandes de GdR.
Je l’ai déjà dit : si BAYROU ou LANG avaient été aux commandes cette affaire aurait déjà été réglée.
Cela dit des « planqués-protégés » ( les accusateurs initiaux de Roland) auraient peut-être eu quelques sueurs froides…
Mais avec des Ferry, Fillon et GdR les impostures durent , durent et durent.
Est-il si DUR de savoir prendre une bonne décision au bon moment ? (sans qu’il ne soit fatalement trop tard !)
En réalité GdR stigmatise notre collègue ROLAND VEUILLET de façon outrancière voire inqualifiable ; GdR incarne le POUVOIR ( absolu ???) à son niveau Gouvernemental ; il flatte notre Belle République …dans laquelle le Droit laisse de temps en temps à désirer. Ce n’est pas faire affront à la Justice que de souligner ses imperfections.
D’un côté un relégué, un banni devenu pestiféré malgré lui ( = notre petit CPE.)
De l’autre un Proviseur qui a franchi ( selon toute vraisemblance) la ligne jaune sous couvert d’IPR et d’un Recteur.
« Au-dessus du panier » un Ministre qui s’enlise dans une spirale infernale ; Roland vit un Enfer et GdR l’attend de pied ferme à l’entrée du Paradis. C’est surréaliste.
GdR tente de se rassurer en relisant le délibéré du TA de Lyon.
Roland croupit et se ratatine comme une peau de chagrin en essayant de garder DIGNEMENT la tête haute.
A suivre ….si Roland peut encore tenir le coup.
Cette aventure perdure essentiellement par la faute du Pouvoir en place ; cela est mon modeste avis et nous sommes nombreux à pouvoir en faire la dfémonstration.
Cette aventure va-t-elle se conclure dans un cimetière ???
Alors, pour la postérité, une grandiose exégèse émergera dans la tête de certains bipèdes… |
| | | Cheyenne Vacataire
Nombre de messages : 102 Age : 34 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: L'ORDRE DE MISSION DU MEDIATEUR Ven 16 Fév - 19:12 | |
| Reçu ce matin par courrier électronique ( ne sachant pas comment faire figurer un document pdf, je fais un copié/collé ).
RÉPUBIIQUE FRANçAISE 13;F8V.2007
Monsieur I'Inspecteur Général, Roland Veuillet, conseiller principal d'éducation, a été muté dans I'académie de Lyon en 2003. Suite à l''instruction disciplinaire dont il a fait I'objet dans I'académie de Montpellier, I'intéressé poursuit actuellement une grève de la faim. Les motifs avancés par ce personnel portent à la fois sur la sanction disciplinaire et le déplacement de I'académie de Montpellier à celle de Lyon qui lui était inhérent. Depuis ces faits, les procédures non contentieuse (avis de la commission de recours du conseil supérieur de la fonction publique invitant à ne pas prendre de sanction disciplinaire) et contentieuse (jugements du tribunal administrutif et de la cour administrative d'appel de Lyon validant la décision disciplinaire) se sont succédé.
Il n'est plus question aujourd'hui d'ignorer l'autorité de la chose jugée ou de procéder à une nouvelle enquête administrative quatre ans après les faits. L'urgence est de trouver une solution qui, tout en étant respectueuse des règles de droit et non susceptible de créer de nouveaux griefs à I'encontre d'autres personnels de I'Education nationale, apporte une satisfaction humaine et matérielle à Monsieur Roland Veuillet et permette la fin définitive de la grève de la faim.
Cette mission requiert d'éminentes qualités personnelles et professionneles en particulier, un sens aigu du dialogue et de la concertation. Ces qualités vous désignaient naturellement pour proposer une solution à la situation personnelle et administrative de Monsieur Roland Veuillet.
Dans le cadre de cette mission, je vous demande donc de rencontrer toutes les autorités ainsi que les responsables d'organisations professionnelles qui pourront vous éclairer dans la recherche de la meilleure solution.Je vous demande également de rencontrer Monsieur Roland Veuillet. Votre proposition pour régler la difficulté présente et assurer les perspectives d'avenir doit me parvenir dans les meilleurs délais. Mon cabinet et les hauts responsables des services du ministère sont à votre disposition dans le cadre de votre mission. Je vous prie de croire, Monsieur I'Inspecteur Général, à I'expression de toute ma considération.
Gilles de Robien
Monsieur Jean-Marie JUTANT Inspecteur Général de I'Education nationale Médiateur du ministère de I'Education nationale, de I'Enseignement supérieur et de la Recherche 110 rue de Grenelle 75007 PARIS | |
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| Sujet: Re: LE PRINCIPE DE SOLIDARITE SUPERIEUR AU PRINCIPE DE JUSTICE ? | |
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